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 Farah Serild, la femme du désert [Finie]

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3 participants
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Farah Sireld

Farah Sireld


Féminin Nombre de messages : 17
Age : 39
Localisation : Là où ça fait mal
Date d'inscription : 02/12/2009

Caractéristiques
Race:
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MessageSujet: Farah Serild, la femme du désert [Finie]   Farah Serild, la femme du désert [Finie] Icon_minitimeDim 6 Déc - 21:21

Nom : Sireld

Prénom : Farah

Surnom : Des surnoms elle en a eu des tas. Ils se référent le plus souvent à ses cheveux rouges ou à son tempérament de feu. Ils soulignent principalement sa disparité vis à vis de son propre peuple : la diablesse rougeoyante, la sorcière aux cheveux de sang ou encore l'agathe rouge.

Race: Humaine

Âge : 25 années

Élément : Feu

Psychologie :

Farah est à l'image de son affinité . Un caractère aussi rude que le désert, un tempérament aussi ardent que le feu, c'est en effet un véritable brasier qui réside dans son corps. De nature à ne pouvoir tenir sur place, elle cherche par tous les moyens à se dépenser et ce qu'elle fait, elle l'exécute souvent à l'excès. Sa gourmandise semble difficile à réfreiner, ne pouvant s'empêcher d'assouvir ses désirs du moment. Privilégiant la simplicité à la complexité, elle va généralement droit au but, sans passer par quatre chemins. Farah est d'une nature franche et directe, elle s'emporte facilement et ses colères fréquentes sont de véritables tempêtes. Ainsi la tempérance est un mot oublié dans la liste de ses vertus.

Fière, son caractère et son entêtement lui procure une sacrée force de volonté. Rien ne semble pouvoir venir à bout de sa ténacité et obtenir quelque chose d'elle est souvent très compliqué. Elle ne suit que ceux qu'elle juge digne. Très rancunière et vengeresse, elle possède son propre sens de justice, une justice assez vindicative. Femme d'action, l'utilisation de la violence est rarement une option dans ce qu'elle entreprend. La tension et l'activité qu'elle lui procure est un bien qu'elle affectionne. C'est une guerrière qui manie les arme de poings et de lancer avec excellence. Ce talent associé à sa connaissance de l'alchimie, lui permet de rendre tout objet en main potentiellement mortel. Ces points font d'elle une terrible adversaire dont il vaut mieux ne pas être l'ennemi.

Sa vie à l'écart parmi les nomades ne l'a pas aidé à gagner une grande sociabilité. Assez hautaine, elle possède un franc-parlé qui n'est pas aux gouts de tout le monde et si elle préfère la gestuelle à la parole, elle n'a pas sa langue dans sa poche lorsqu'il s'agit d'exprimer le fond de sa pensée. Très féministe, elle a une assez piètre opinion des hommes. C'est une femme qui devient très tactile envers tout ce que son intérêt se porte. Farah est également une femme très possessive et protectrice. Elle est également très curieuse et possède une soif insondable de savoir, notamment dans le domaine du combat et de l'alchimie. Malgré tout, elle mord la vie à pleine dent, sans se poser trop de question. Elle aime s'amuser, se détendre et plus particulièrement danser mais elle apprécie également la compagnie et l'alcool. Cela peut paraitre impensable, mais dernière cette femme fatale parfois jugée dure, se cache au fond de cette carapace une personne sensible d'une passion insoupçonnée. Un contraste saisissant qui peut choquer ceux qui la connaisse mal.

Physique :

Farah est une femme du désert et cela se voit. Il n'est d'ailleurs pas rare de voir les regards se tourner à son passage. Farah se remarque principalement par sa longue crinière rougeoyante coiffée qui descend jusque dans le haut du dos. Si celle ci lui a valu plus de discrimination que de compliments, elle en est très fière et l'exhibe sans pudeur. Son visage est délicat et ses traits sensuels où des yeux d'agathe contraste avec complémentarité sa chevelure, lui procurant un perçant et redoutable regard. On peut également remarquer les quelques tâches de rousseurs sur ses joues. Sa peau tonique, est halée par le soleil, où d'autres taches de rousseurs se découvrent par endroit. Étrangement pour une guerrière de ce tempérament, sa peau est vierge de cicatrices. Cela elle le doit au pouvoir de guérison qu'elle a développé. Les formes pour le moins généreuses de son corps sont suggestives et non pas sans rappeler les dunes du désert. Farah est d'une taille relativement grande pour une femme, approchant le mètre quatre-vint, son corps sculpté est celle d'une guerrière agile et athlétique.

On peut noter son port d'anneaux décoratifs en or sur son bras, son front ainsi que sa jambes. Elle porte généralement des tenues légère et serrée, non pas pour s'exhiber, mais pour ne pas gêner ses mouvement en combat ainsi que sentir le vent parcourir sa peau. Elle porte généralement des gammes de couleur associé à ceux du soleil : du blanc jusqu'au rouge en passant par le jaune. Il lui arrive de porter du vert émeraude qui met ses yeux en valeur, mais ces occasions sont rares. Elle hait particulièrement le bleu. Celui qui lui fera porter cette couleur, ne serait ce qu'une fois, n'est pas prêt d'en rechapé indemne.

Particularités: Elle porte toujours un serre-tète en or incrusté de deux pierres de cornaline.

Équipement: Farah n'aime pas s'encombrer, elle porte simplement deux dagues courbées derrière son dos mais elle cache également une multitude de couteaux et d'aiguilles sous ses vêtements qu'elle n'hésite pas à utiliser quand le besoin s'en fait sentir. Le reste dont elle a besoin elle l'obtient en transmutant les objets suivant ses désirs.

Biographie:
Farah naquit au milieu du désert sans avoir jamais connu sa mère qui mourut peu de temps après lui avoir donner naissance. C'est donc sans amour maternelle, auprès de son père que Farah grandit. Son père était un alchimiste bien trop occupé et terre à terre pour prêter suffisamment d'attentions à sa fille. Ils suivaient tous deux le courant de la tribu nomade dans laquelle ils vivaient.
Farah ayant compris qu'il n'y avait rien à attendre auprès de lui mis à part l'alchimie, elle se tourna vers l'extérieur au sein de la tribu. Cependant, son intégration en fut bien difficile. Les nomades sont un peuple traditionaliste et très croyant. La mort de sa mère ainsi que ces cheveux rouges non commun à leurs coutumes, lui apportèrent une réputation crainte aux origines démoniaques et maudites. Tolérée tout juste parce que fille de l'alchimiste de la tribu, Farah grandit en marge.

La jeune fille se forgea un caractère apte à survivre, elle apprit également à se défendre et à utiliser l'alchimie en observant les expériences de son père. A travers le climat difficile du désert, ainsi qu'à son mode de vie, elle développa également un pouvoir de guérison. Années après années, la jeune fille devint une magnifique femme. C'est alors que son statut changea, si elle fut reconnue comme guerrière farouche, ce n'est pas sans attiser l'intérêt des hommes. EN ce temps, elle découvrit son corps et vécut ses premiers amours. Entrainant jalousies de ses pairs, elle fut surnommée succube, ou encore sorcière rouge. Elle se fit alors sa propre idée des hommes, trahie a maintes reprises. Si elle s'était finalement intégrée, elle n'en restait pas moins seule intérieurement.

A sa 23ème année, un riche marchand d'une tribu voisine arriva en ville. Farah revenait de la chasse et son regard croisa le sien. Elle ne le savait pas encore mais cette rencontre allait changé à jamais sa vie ainsi que elle même. Si, elle l'ignora simplement en se dirigeant vers l'entrepôt, lui ne semblait pouvoir décrocher son regard d'elle. Le soir alors que Farah dansait au milieu des autres près du feu de joie, cet homme n'avait de cesse de la regarder. Ce marchand influant fini par demander alors la main de Farah à son père au prix d'une dot conséquente. Si il refusa dans un premier temps, cette somme finit par montrer à une valeur inimaginable pour lui et finit par accepter. C'est alors que Farah l'apprit de la propre bouche de son père et sa voix indignée retentit dans la tente de son père

« Mais père, je ne le désire pas ! » Elle savait que cette situation arriverait mais elle n'aurait jamais penser que cela se passe si tôt.

« Farah, tu es en age de devenir femme, il a vraiment insisté et c'est un homme influent, tu vivras plus aisément auprès de lui qu'ici. Je suis sur qu'il fera un bon mari. »

« Je me fiche de vivre autre part ! Je veux vivre ici ! »

Son père fronça les sourcils

« Tu es une femme, tu as un devoir à accomplir, ne l'oublie pas ! Alors comporte toi comme tel ! »

Farah, resta sans voix, choquée par ces paroles, mais elle le respectait beaucoup. Il l'avait toujours bien traitée, peut être était ce là une manière de le remercier de l'avoir élever. Elle s'inclina alors et répondit simplement.

« Bien père ... »

« Va te préparer il t'attend dans sa tente à la nuit tombée. »

Le soir même, alors qu'elle entra dans la tente , des servantes l'installèrent et la changèrent silencieusement, la dévetissant. Farah se laissa faire, elle se sentit vide telle une poupée, comme si elle avait perdu quelque chose d'essentielle. Elle se retrouva drapée d'une robe en soie bleu et son visage voilé. Elle fut laisser seule, avant que vienne finalement ce qui devait être son nouvel homme. Il avait la trentaine passée, plutôt bel homme et charismatique, un marchand digne de sa réputation. Il l'observa un instant puis lui demanda alors de danser pour lui, chose qu'elle fit. Après tout elle aimait bien ça. Mais après un moment passé à l'observer, il s'approcha comme hypnotisée par les yeux de Farah. et lui retira son voile. Gagner par l'impatience, il lui fit glisser sa robe la laissant totalement nue. Un grand sourire satisfait se dessina sur son visage. Farah se contenta de tourner la tête, et à fermer les yeux sans se cacher.

« Magnifique ... tu m'as couté très cher, mais je dois bien avouer que tu es bien au delà de mes espérances ... tu seras la nouvelle reine de mon harem. »

Ses paroles retentirent dans sa tête comme un écho, alors que cet homme commerça à la toucher en lui demandant de lever ses bras, elle s'exécuta amenant ses mains dans sa chevelure.
Était ce la ce qu'elle allait devenir, une femme de harem ? N'était elle qu'une marchandise pour son père ? Son cœur saignait et se mourrait un peu plus à chaque contact de cet homme sur elle. Une larme s'échappa alors qu'elle sentit le contact des ses lèvres sur sa peau, envenimant un puissant sentiment de dégout qui la parcourut de part en part. Elle sentit alors une baguette de ses cheveux qu'elle empoigna. Et sans réfléchir, en un instant, elle retira cette baguette et la planta directement dans la gorge de l'homme la traversant de part en part.
Il écarquilla alors les yeux et recula paniqué. Puis il essaya de crier mais rien ne sortit, alors que son sang continuait à se déverser. Il chercha à s'approcher d'elle mais elle se recula d'autant terrorisée par l'acte. Il finit par tomber et à ramper au sol, se noyant dans son propre sang puis s'immobilisa alors que son liquide rougeâtre continuait à couler.
Farah tremblait, elle s'écroula et se recroquevilla sans perdre du regard l'homme qu'elle venait de tuer. Elle pleurait totalement perdue. Elle sortit de son état lorsqu'elle sentit le sang de sa victime à ses pieds. Elle se vêtit rapidement d'un drap et courut alors chez son père. Celui ci la découvrit tremblotante et silencieuse, la tenant par ses mains.

« Mon dieu, Farah ! Que s'est il passé ? »

Il remarqua alors les traces de sang qu'elle avait laissé dernière elle. Et se recula d'un pas d'elle

« Ce n'est pas vrai ?! Te rends tu comptes de ce que tu as fait ?! tu va être banni ou pire exécutée ! Il faut que tu partes, tu ne peux pas rester ici ! »

Farah écarquilla ses yeux, pour elle le temps s'arrêta en un instant, son regard se perdit sur son père. La seule personne en qui elle croyait venait de la rejetée. Après un moment qui lui parut des heures, ses tremblement et ses larmes s'arrêtèrent et son regard se changea pour se durcir. La femme qu'elle était jusqu'à ce jour venait de mourir. Alors que son père remarqua ce changement brusque d'attitude, elle se jeta sur lui le collant contre la table. Son regard vert émeraude le traversa et en fut terroriser. Dans son regard se lisait une puissante colère. elle avait les yeux d'une personne qui avait déjà tué et qui allait recommencer.
Alors que son père commença à chercher à se défendre instinctivement, Farah planta deux couteaux dans les paumes de son père les bloquant à la table. Il en lâcha un cri de douleur. Mais s'arrêta de suite en sentant un autre couteau se glisser sous sa gorge.

« Mais qu'es tu devenue ?! » Dit il a moitié étouffé par le contact de la lame sur son cou

Farah ne l'écoutait pas et lui demanda

« Est ce la tout ce que je suis pour toi ? ... répond ! »

« Pitié Farah ... je ne pouvais refuser son offre, si je l'avais fait, il m'aurait menacé et je n'aurais eu d'autre choix que de quitter la tribu ... Tu comptes vraiment tuer ton propre père ?! »

Farah commença à glisser lentement le couteau sur sa gorge laissant le sang commencer a couler.

« Farah ! Je t'en prie ! »

Farah revint à elle, elle retira le couteau laissant se dessiner la marque de la lame sur la gorge de son père. Elle se releva et lui tourna le dos. Sa tête se posa sur le coté et sans le regarder après un instant de silence, sa voix lui répondit.

« Si je ne suis rien d'autres pour toi, alors tu ne seras plus rien pour moi ... tu cesses d'être mon père ... tu n'as jamais existé ... »

« Farah ... » dit il avec une immense douleur, il la regarda s'habiller et partir sans même le regarder une seule fois alors qu'il l'appelait impuissant. Farah partit sans lui adresser le moindre regard et disparut dans la nuit étoilée, où au loin se dessinait les prémisses du nouveau jour. Son père avait mal, la douleur physique n'était rien, celle d'un père renier par sa propre fille était infiniment plus forte.

Cela va faire maintenant deux années depuis ce jour que Farah voyage à travers Sytris. Elle ne fut plus jamais la même femme depuis ce jour, condamnée à ne plus revenir en Karkass sous peine de jugement.. Elle a dernièrement entendu parler de la rébellion de l'empire. Elle sait que ce monde va se diviser en deux. Encore qu'une observatrice, elle sait qu'au point ou les évènements se passent elle va devoir un jour choisir son camp ...


Animal : Un faucon lanier de taille commune, mais sous cette forme sa tête est rouge et ses yeux légèrement plus vert que ceux des faucons normaux. Le reste de son plumage est sombre, teinté de rouge. Elle apprécie grandement cette forme, elle s'en sert principalement pour voyager, mais il lui arrive de chasser et d'errer dans cette forme profitant du plaisir de sentir l'air se dérober sous son plumage.

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Pouvoir : Alchimie (Feu) et Guérison (Foudre)

Lu et approuvé le règlement: Évidemment

Les 3 mots ont été envoyés au Conteur: ça aussi c'est fait
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Hadésia
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MessageSujet: Re: Farah Serild, la femme du désert [Finie]   Farah Serild, la femme du désert [Finie] Icon_minitimeLun 7 Déc - 0:04

Trash ton histoire oO Mais j'aime bien =)

Validéeee (le conteur passera dès que possible Wink)
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MessageSujet: Re: Farah Serild, la femme du désert [Finie]   Farah Serild, la femme du désert [Finie] Icon_minitimeLun 7 Déc - 0:09

    Il tourne les pages, l’air ailleurs, mélancolique. Depuis combien de temps es-t-il là ? Depuis combien de temps tourne-t-il les pages ? Il ne sait pas. Il ne sait plus. Il ne veut pas le savoir. Il est là. Assis. Sur son bureau. Il tourne les pages.

    Il est le Conteur.

    Un léger soupir s’échappe de ses lèvres. Les mots défilent sous ses yeux, ses mains tachées d’encre survolent le papier. Une histoire de Seigneur. Une histoire d’Empereur. Une histoire de rebelle. Une Histoire. C’est un beau début. L’idée est bonne. Dû moins l’espère-t-il. Bah de toute façon personne ne lira ce livre à part lui. Il est le gardien. Combien de pages a-t-il déjà écrit ? Il ne sait pas. Il ne sait plus.

    Histoire d’un jour. Histoire d’amour. Histoire d’aventure. Histoire d'une enfant des sables. Oui, pourquoi pas. Une enfant des sables aux cheveux de feu. D’un geste absent, les yeux plongés dans son grimoire, il saisit sa plume. Des doigts légers et gracieux la plongent dans un petit encrier bleu. Tâche d’encre. Saleté. Obscure. Art. Imagination. Et maintenant ? Quelle suite pour cette jeune fille ? Il Réfléchit. Sa plume est suspendue dans les aires. Il va écrire l’Histoire. Il attend.

    Papier velours. Papier crépi. Papier chiffon. Papier d’argent. Papier. Source d’imagination. Source de vide. Source de liberté. Source de blanc. Il inspire, profondément. Laisser venir l’idée. Laisser venir l’art. Par quel acte commencer ? Par quelle phrase entamer ? Par quel mot débuter ? Son regard s’anime. Ses lèvres s’étirent. Réflexion. Pensée. Silence. Artiste.

    Ce n’est pas à lui à choisir. Il est le conteur. Il n’est pas le personnage. Tout Conteur le sait. C’est le personnage qui guide l’auteur. C’est le personnage qui emprunte sa propre voit. Alors montre-la moi jeune fille, montre-moi ton chemin. Guide-moi et j’écrirais ton histoire dans le grimoire de la vie. Ma plume est prête, mes doigts glissent, la feuille est vierge. Je t’attends.

    Il sourit. Le sablier vient d’être retourné. Le temps est compté. Enfin.

    Il est le Conteur.
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MessageSujet: Re: Farah Serild, la femme du désert [Finie]   Farah Serild, la femme du désert [Finie] Icon_minitime

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