Gilraën

Nom :
Elle seule le connaissait, mais elle a appris à l'oublier, trop honteuse de ses origines.

Prénom :
Gilraën

Surnom :(facultatif)
Non, et elle ne laisserait personne lui en donner sans réagir.

Race:
Humaine et elfique.

Âge :
17 ans.

Élément :
Eau

Psychologie : (7 lignes minimum)
Son passé l'a endurcit. Gilraën est tout sauf une jeune fille sans défense. Même si elle l'a été cette époque misérable de sa vie est finie, du moins très bientôt. Dotée de son petit caractère, elle a tout pour parvenir à ses fins, et sa fin à elle, c'est la liberté. Pas que pour elle même, car ça elle va l'avoir désormais, mais pour tous. Fière, et indomptable, elle donne du fil à retordre à tout le monde, et n'est pas une compagne très recherchéé. Son caractère détestable éloigne tous ses prétendants pour sa beauté. Elle a des règles bien stricte sur sa personne, qu'il faut à tout prix respectée pour s'en faire un semblant d'amie, tout d'abord, il faut la respecter, ce n'est pas parce que c'est une fille, qu'il faut se permettre de la traiter comme n'importe qui. Elle sait remettre à sa place, ce qu'elle fait vraiment très souvent. Gilraën n'attend rien de personne, elle n'a confiance en personne, et surtout, ne veux rien devoir à personne.

Physique :
Assez petite, sans trop l'être, Gilraën est blonde, de long cheveux bouclé qui retombe en cascade sur ses épaules. Possédant une peau assez mate, elle a des yeux verts, mélangés de bleu et de gris. Son visage est fin, comme un chat, ses yeux sont d'ailleurs très ressemblants au chat. D'une manière générale, elle est tel un chat: souple, agile, discrète, sauvage... Elle porte des habits très léger, qui font voir ses formes, mais ce n'est pas le but recherché. Elle est tout simplement doté de la vifacité des elfes, aussi robustes, fin, et léger qu'eux. Toute fine, elle ne mange que très peu. Ses oreilles sont un compromis entre une elfe et une humaine.

Particularités:
Très ressemblante à un chat.

Equipement:
Un cheval couleur de ses cheveux, or, appelé Or. [ si je peux ]
Et bientôt, elle va se fournir d'une épée courte, qu'elle portera au fourreau à sa hanche, très coupante, cadeau de son père.

Histoire :
Son père est un elfe, un guerrier qui, au détour d'une de ses missions d'espionnage, est tombée amoureux d'une servante au palais à Arador. Cette dernière est sa mère. Il y resta plusieurs semaine, mais partit avant la naissance de sa fille, il n'en connait d'ailleurs pas l'existence. Gilraën est un compromis entre le prénom de ses deux parents : Ginelle, et Elayraën. En accouchant très tôt ( six moi de grossesse ), Ginelle y perd la vie. On voit la naissance de cette fille dont le père est inconnu et la mère morte à cause d'elle, comme une malédiction, et pendant, ses huit premières années, Gilraen fut enfermée dans la cave du palais, une cellule peut être réservée habituellement pour quelque prisonnier qu'il soit... Mais ce fut la chambre de Gilraën qui des deux mois atteint y fut enfermé avec la soeur de sa mère : Anna. Car, ayant le même sang coulant dans les veines, Anna fut punie de s'occuper du regrettable bébé. Elle garde de très mauvais souvenir de cette période, qu'elle hait plus que tout dans sa vie. Une chambre noire, seule une fenêtre pour seul contact au monde extérieur, haute, très haute dans le recoin de la pièce, des pièces humides, de la nourriture malsaine, donnée avec dégout... Isolée, Gilraen apprend à vivre dans la solitude, sur son perchoir qui menace de s'écrouler sous son poid au fils des année, à regarder avec colère et tristesse le monde extérieur. Son plus grand rêve? Y aller. Dehors. La liberté. Dès son plus jeune âge, la liberté l'attire irrésistiblement. C'est donc avec bonheur et soulagement qu'on l'amène enfin dans les pièces du palais, après neuf ans dans la cellule, dès la mort d'Anna. C'est à cette époque là qu'on lui apprend la soit disant vérité, qui contredit tous les rares propos d'Anna au sujet de sa famille. D'après les soldats, son père l'a abandonnée lâchement, et c'est pour ça qu'elle a été enfermé, car personne n'est venue la chercher, et sa mère serait une paysanne qui en désobeissant aux Ordres, fut tuée et torturée. On lui répète tellement d'histoire sur ses origines, qu'elle apprend à les hair.
Trop heureuse de voir autre chose que sa cellule, elle reste sage pendant deux ans. Agée alors dix ans, elle a regardé par toutes les fenêtres du palais, visiter toutes les pièces, même celle où elle n'avait pas le droit, car discrète comme elle est, transformé ou pas, elle peut tout faire. Cela lui convient pendant un certain temps. Mais, elle s'en lasse... Bien des gens du palais ont cernés ses pensées, pour qu'elle reste sans discuter, il lui faut des espaces à découvrir et à voir, c'est ainsi qu'au fil des années on satisfait sa curiosité en lui montrant petit à petit des endroits. Elle apprend à connaitre le vent sur son visage, à sentir le froid mordant de l'hiver, la chaleur de l'été, la pluie qui mouille ses long cheveux d'or, et la grèle qui fait mal. A l'âge de 15 ans, on la nomme, pour la garder, car c'est bien connu: c'est bien mieux d'avoir l'ennemi à l'oeil, chef de l'écurie. Elle apprend à donner des "ordres", et surtout, à que l'on n'en lui donne pas. Plus jamais. Elle devient de plus en plus fière, de plus en plus intouchable par les soldats...
Désormais, elle n'en peux plus. Gilraën ne croit pas plus personne. Elle veut une vraie liberté.

Animal :
Un petit chat couleur sable, presque or.

Pouvoir :
Glace/neige
Illusion/invisibilité

Lu et approuvé le règlement: Euuuh... oui, pourquoi?

Les 3 mots ont été envoyés au Conteur:
Affirmatif!

Pour ton cheval tu peux, mais méfies-toi juste qu'un tel compagnon est difficilement "transportable". Si pour une raison quelconque tu veux rp dans les montagnes par exemple, tu devras trouver une explication pour qu'il ne vienne pas ^^

Rien à dire, je valide Wink

Fais juste attention dans ton histoire tu passes tout le temps du présent au passé et vice versa Razz

. On est pas là pour améliorer son orthographe (quoique les fow rpg ça aide toujours c'est connu) mais si j'avais un conseil à te donner ce serait de faire gaffe à tes fautes de temps ^^

Et n'oublie pas de changer la taille de ta signature =)

Il tourne les pages, l’air ailleurs, mélancolique. Depuis combien de temps es-t-il là ? Depuis combien de temps tourne-t-il les pages ? Il ne sait pas. Il ne sait plus. Il ne veut pas le savoir. Il est là. Assis. Sur son bureau. Il tourne les pages.

Il est le Conteur.

Un léger soupir s’échappe de ses lèvres. Les mots défilent sous ses yeux, ses mains tachées d’encre survolent le papier. Une histoire de Seigneur. Une histoire d’Empereur. Une histoire de rebelle. Une Histoire. C’est un beau début. L’idée est bonne. Dû moins l’espère-t-il. Bah de toute façon personne ne lira ce livre à part lui. Il est le gardien. Combien de pages a-t-il déjà écrit ? Il ne sait pas. Il ne sait plus.

Histoire d’un jour. Histoire d’amour. Histoire d’aventure. Histoire d'une jeune fille. Oui, pourquoi pas. Une jeune fille assoiffée de liberté. D’un geste absent, les yeux plongés dans son grimoire, il saisit sa plume. Des doigts légers et gracieux la plongent dans un petit encrier bleu. Tâche d’encre. Saleté. Obscure. Art. Imagination. Et maintenant ? Quelle suite pour cette demoiselle ? Il Réfléchit. Sa plume est suspendue dans les aires. Il va écrire l’Histoire. Il attend.

Papier velours. Papier crépi. Papier chiffon. Papier d’argent. Papier. Source d’imagination. Source de vide. Source de liberté. Source de blanc. Il inspire, profondément. Laisser venir l’idée. Laisser venir l’art. Par quel acte commencer ? Par quelle phrase entamer ? Par quel mot débuter ? Son regard s’anime. Ses lèvres s’étirent. Réflexion. Pensée. Silence. Artiste.

Ce n’est pas à lui à choisir. Il est le conteur. Il n’est pas le personnage. Tout Conteur le sait. C’est le personnage qui guide l’auteur. C’est le personnage qui emprunte sa propre voit. Alors montre-la moi jeune fille, montre-moi ton chemin. Guide-moi et j’écrirais ton histoire dans le grimoire de la vie. Ma plume est prête, mes doigts glissent, la feuille est vierge. Je t’attends.

Il sourit. Le sablier vient d’être retourné. Le temps est compté. Enfin.

Il est le Conteur.

» Mithrandir Gilraën